Le cauchemar. Troisième partie.

22.07.2009

- Punaise ces coupures pub n'en finissent pas!
- Shhh! ça reprend! *bruit de popcorn*

J'étais enfin parvenu à sortir de ce dédale de couloir... l'architecte de ce bâtiment devait être un sadique... toujours ce silence pesant mais surtout... ce bruit de métal qui racle, je l'entendais encore parfois, je pensais "sûrement la chaudière ou un truc dans le genre" mais à y réfléchir rien ne fonctionnait dans cette ville fantôme. J'ai ouvert la porte en face de moi et je suis tomber sur une salle dont aujourd'hui encore je n'est pas d'explications, valables. Elle ressemblait à un mélange de salle d'opération chirurgicale et de salle d'interrogatoire, je le sais! mon métier m'amène parfois à aller au poste de police pour y rencontrer victimes et coupables.
La ou j'ai eu un haut le cœur c'est en apercevant des taches brunes sur le dessus de la table, du sang!, bon dieu mais que faisaient-ils aux gamins! bande de tordus!. Sur le rebord de la table se trouvait un calepin, le même genre que celui des hôpitaux, une bonne partie avait était effacer par le temps et l'humidité mais j'avais pu déchiffrer ceci : "Rourk Leopold, 11 ans, schizophrénie aigue, tendance à l'auto mutilation, résiste à tout les sédatifs, à maintenir enfermé" . Le nom de ce gamin me disait quelque chose mais j'avais trop la pétoche pour réfléchir correctement, quoiqu'il en soit même fou furieux il restait un enfant!, sa photo était trop floue j'ai juste pu lire le nom de l'infirmière chargée de ce gamin "Laurine Breckenbridge" . Je me suis promis que si je sortais vivant de la je ferais toute les recherches nécessaires.

La salle contiguë m'amena dans une autre salle de classe, normale celle-là, j'allais partir quand une chose attira mon œil sur l'intérieur de l'un des bureaux d'élève. Un journal, ou plutôt, l'article d'un journal... Voila ou j'avais vu ce nom! Voila pourquoi Silent Hill me paraissais vaguement familière! Ce couple et leur petite fille avaient apparemment disparu purement et simplement de la surface de la terre, après un tour à Silent Hill... Je n'aimais pas ça du tout... j'y étais moi aussi dans cette ville maudite! je voulais pas disparaitre ainsi! . Complètement plongée dans l'article et dans mes peurs un hurlement déchira le silence pesant, j'avais même poussé un cri de frayeur! Comme au cinéma... J'ai couru vers le cri qui s'était mué en gémissement ce que je vis ce jour la me vaux aujourd'hui la mèche de cheveux blanc que j'arbore comme un souvenir douloureux. Le vieil homme allonger sur le dos, le ventre ouvert... il m'avait regardé avec des yeux suppliants et murmurer "fuyez..."

Ce n'était pas tant le vieil homme qui m'avait choquer, des cadavres j'en rencontre souvent dans mon métier mais... ce qui se dressait au dessus de lui, un... type, un géant, plus de 2 mètres, le torse dénudé recouvert de... plaies, moisissures, de sang et trucs rampants, le visage masqué par... mon dieu je ne savais pas quoi, un espèce de triangle... ou de pyramide en métal il tenait à la main une... comme une épée ou un hachoir géant! je n'ai pas pu m'empêcher de jurer... j'avais commis une très grave erreur... Il se retourna doucement et ne dit pas UN mot, même pas le bruit de sa respiration, moi je sentais que mon cœur allait exploser! puis d'un pas mécanique il se déplaça vers moi en laissant trainer son espèce de hachoir, le bruit de métal... c’était ça..., L'instinct de survie reprit le dessus et je pris mes jambes à mon cou puis piqua un sprint... pour n'importe ou, sauf près de lui! j'allais mourir!.

Je courrais comme une dératée, pleurant et hurlant, une vraie hystérique, mon regard croisa une lourde porte en métal, avec l'énergie de la bête traquée sentant sa fin proche, j'avais réussie à l'ouvrir et la referma aussitôt, je devais être dans la salle ou partait tout la ventilation, j'entendais à l'extérieur la... chose se rapprocher, j'espérais que cette porte tiendrais. Soudain, ma lampe torche cessa d'éclairer, j'avais beau taper dessus elle ne voulu plus rien savoir, dans la seconde le hurlement lugubre d'une sirène se fit entendre, tout mes sens m'avait dits "ce n’est pas bon! va sous le lit petite fille!" . Des bruits furieux se firent entendre contre la porte. J'ai fais la seule chose que je pouvais faire alors... Je me suis recroquevillée sur moi même et cacher ma vue, dehors les sirènes hurlaient à tout rompre, je n'entendis même pas le dernier gong de la porte sauté, je ressentis a ce moment alors un immense froid dans la pièce et une odeur... de charogne... ainsi que l'affreux bruit du métal crissant sur le béton....

A suivre...

Rio.