Le cauchemar. Deuxième partie.

18.07.2009

(Ca à pris un peu plus de temps que prévu mais c'est enfin là :o) )

Un mal de crâne vrillant m'a réveillée, étendue la, à même le sol, un odeur acre de vieux bois brulé me prenant à la gorge, je me suis levée tant bien que mal, il y avait ce chuintement que j'ai pris pour une conséquence de... je ne savais pas trop quoi qui m'avais frapper à la tête, un peu remise, la cervelle faisant des allers retours dans ma boite crânienne, je découvris mon univers, un vieux bar poussiéreux. Pas un bruit, presque assourdissant si ce n'était ce vieux poste télé qui semblait fonctionner... tout seul, en tout cas c'est ce que je me suis dit en apercevant la prise débranchée, pourtant il fonctionnait, un tache de sang maculait l'écran, pour toute émission, de la neige, mais de temps à autre une image apparaissait, celle d'une... forme que j'aurais jurer humaine accrocher comme un jambon à un grillage... jamais je n'oublierais cette image... parmi tant d'autres.

J'avoue eu avoir très peur... ma voiture out, seule dans un bled ou personne ne semblait y vivre à part un vieillard qui me renvois un douloureux souvenir, s'en était trop! Peu importe le scoop... j'avais trop peur, j'ai tenté d'appeler Reilan mais la ligne semblait plongée dans un bain à friture, j'espérais qu'il m’avait comprise, j'espérais qu'il viendrait à mon secours, puis un déclic et la ligne cessa définitivement d'émettre, en même temps que le poste télé...

Je n'aimais pas ça mais... je devais absolument me sortir d'ici, ma logique me disais "Reilan à eu le message! il vient! En attendant barricade toi et tiens le coup!" ... j'aurais du écouter ma logique... mais un truc au fond de moi me disais "attend... et si..." Alors je suis sortis, les rues de Silent Hill toujours aussi déserte, vide de toute vies, ma montre indiquait pas loin de minuit mais le temps ne semblait pas changer ici, incompréhensible... je suis retournée vers le garage, à coter de ce snack, pas de vieil homme, il avait beau être bizarre c'était quand même le seul être vivant que j'avais rencontré, sincèrement dans des moments pareil j'aurais même étais heureuse de croiser mon pire ennemi!. J’ai marché une bonne vingtaine de minutes et au bout d'une rue semblable à toute les autres un grand bâtiment et... un véhicule!!, un bus, c'était apparemment une école. En m'approchant un peu j'entendis comme un porte qui claquait et un cri d'enfant, il y avait de la vie encore!. J'ai quand même tenté de faire démarrer ce bus mais rien, pas même un ronron étouffé, le néant, comme cette ville...

J'ai pénétrer ce bâtiment, il faisait très sombre malgré les fenêtres, j'ai réussi à mettre la main sur une lampe torche dans le bureau du concierge, j'espérais qu'elle tiendrait. Une autre porte claqua, j'ai couru dans cette direction et je suis tomber face à la porte des toilettes pour fille, un voix d’enfant me parvenais, elle pleurait, j'étais morte de peur, me disant que tout ceci ressemblait de plus en plus à un film d'épouvante mais si il y avait vraiment une enfant la dedans, en danger de surcroit, je ne pouvais pas la laisser juste parce que je me faisais des films!, les pleurs provenais d'une des toilettes fermés, j'appelais mais rien pas de réponses, à part ces pleurs, au moment ou je mis la main sur la porte ce fut un silence total, mon cœur battait tellement fort que cela me perça les tympans, vous savez, l'impression que votre cœur va sortir de votre poitrine. Avec un million de précautions plus ou moins utiles j'ouvris la porte de bois vermoulu et la vision qui s'offrit à moi me fis lâcher ma lampe et secouer mon corps de spasmes nauséeux, la, gisait un ... corps, le visage... mon dieu... son visage était recouvert d’une espèce de... je ne sais pas trop quoi mais plus rien ne laissait deviner des traits humains... J'eu l'ultime conscience de ramasser ma lampe torche et de courir loin de ce... truc.

J'ai couru comme une dératée et pris la première porte s'offrant à moi, ma lampe heureusement n'avait pas subi de mauvais choc, la pièce s'ouvra alors sur une cage d'escalier... mais pas que ça, également sur une grande cage suspendu dans le vide, maintenu par un crochet, j'ai cru au départ à une volière mais mon regard se posa sur un objet à l'intérieur... mon dieu... comment ont-ils osé! Dedans se trouvait un ourson en peluche et un petit cahier de… dessin, je n'en revenais pas! ils ont mis des enfants la dedans! Quelle bande de salauds! Par pur reflexe je pris des clichés avec mon portable, j'étais terrifiée, en colère, fatiguée et je devais fiche le camp d'ici! je reviendrais plus tard avec une équipe au complet. Je pris l'escalier qui m’amenait vers ce que je supposais être les sous-sols... vraiment génial...
En plus la haut il y avait comme un bruit de pas et un raclement métallique...

Et cette sirène... ça recommençait...

A suivre...

Rio.