La cage aux folles

Et hop on repart avec une tournée cinéma qui nous manquent tellement !

Ce coup ci on va discuter du fameux Birds of prey réalisé par Cathy Yan, obscure réalisatrice chinoise au palmarès inconnu du grand public. A vrai dire inconnu tout court !. Ça n'est pas un mal de fait, DC a choisi cette réalisatrice justement pour se défaire du cercle des géants d'Hollywood... A moins que... A moins que les chinois soient impliqués tellement dans la production qu'ils ont exigés une réa de leurs cru, je medis sûrement... Ou pas.

Bon! et ce film alors il donne quoi!

Let's go !

Que de couleurs ! Mein got ! Les daltoniens ont porté plainte pour incitation à la haine discriminatoire. Cela dit on parle d'Harley Queen quand même, la Reine des ratées a Gotham, là dessus rien a redire ça colle parfaitement au personnage et donc a Robbie Margot, excellente dans Suicide Squad.

La pitch ( comme d'hab copie colle, aka la flemme)

"Vous connaissez l'histoire du flic, de l'oiseau chanteur, de la cinglée et de la princesse mafieuse ?

BIRDS OF PREY (ET LA FANTABULEUSE HISTOIRE D'HARLEY QUINN) est une histoire déjantée racontée par Harley en personne – d'une manière dont elle seule a le secret. Lorsque Roman Sionis, l'ennemi le plus abominable – et le plus narcissique – de Gotham, et son fidèle acolyte Zsasz décident de s'en prendre à une certaine Cass, la ville est passée au peigne fin pour retrouver la trace de la jeune fille. Les parcours de Harley, de la Chasseuse, de Black Canary et de Renee Montoya se télescopent et ce quatuor improbable n'a d'autre choix que de faire équipe pour éliminer Roman"

Voilà et... Bin c'est tout! lire le synopsis suffirait presque à lui même.

Comment dire autrement en fait, bon allez pour vous faire plaisir :

Ce qui me gêne dans ce Birds of prey c'est ce féminisme omniprésent et omnipotent, femmes belles, gentilles, surdouées, parfaites en un mot. A l'inverse les hommes se cantonnent au rôle de salauds absolus, même les seconds rôles sans envergure ( le logeur ).

Ce film avait tout pour lui, un très beau casting, une histoire d'affranchissement, du combat, du glam, de l'humour (parfois raté) et quelques punchlines savoureuses.

Margot Robbie semble vraiment adorer son rôle d'harley Queen, sauf qu'une Queen sans un king à sa mesure restera fade et sans enjeu. DC a voulut jouer la carte de l'humour absurde mais n'est pas Deadpool qui veut.

Dommage, l'harlequin restera à jamais dans les abîmes d'un genre "me too" a l'image du très raté et oubliable Ghostbuster girl power..

Et ça me navre.

La présence d'un autre personnage de l'univers DC aurait laaaargement rendu cette prod bien moins girly, au moins une apparition de Batman (qui fichait quoi tout ce temps ?!) Ou même du joker himself, voir pourquoi pas de dead-shot !.

Non le pari (parti?) pris du 100% power rangers sauce sailor moon est étrangement oppressant.

Birds of prey reste un bon film pour les assos féministes et pour nous en deuxième partie de soirée mais rien de plus.

Bin pleure mais fallait t'y attendre Margot !.

Espérons que Suicide Squad 2 rattrapera le coup!

BisouXxX